C'était chouette, ces deux années ensemble. On a eu des bons moments. J'ai découvert beaucoup de choses. Un petit monde bien particulier. Un univers. Des gens. Des écrits. Des bafouilles. Des embrouilles.
Aujourd'hui, à force d'enchainer les sauts d'un univers à un autre, je me suis perdue en cours de route. Dans mon envie de multiplier les expériences, j'ai oublié de me multiplier, moi. Je me suis rêvée octopode, mais je n'ai que deux bras... et un seul cœur.
Je frise la surpression, la fissure, le démembrement.
Nouvelle école, nouveau boulot, nouveaux projets. Une nouvelle vie, des amis, des résolutions, des choix à faire, des expériences à vivre. Des devoirs, des envies. Tellement de choses à raconter encore, mais plus que jamais aussi, l'envie de ne pas me sentir astreinte, prisonnière, enfermée. Ni ici, ni nulle part. Plutôt que survoler dix mondes, je préfère en explorer cinq. Et puisqu'il faut choisir... je choisis ma jolie liberté bleue.
Au revoir donc, l'agréable récréation internet. Ce petit univers virtuel reste ouvert, bien sûr. Consultable, échangeable. Et, pourquoi pas, un jour... je reviendrai. Peut-être.
En attendant, je vous dis au revoir. C'était vraiment chouette, ces deux années ensemble.
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Aujourd'hui, à force d'enchainer les sauts d'un univers à un autre, je me suis perdue en cours de route. Dans mon envie de multiplier les expériences, j'ai oublié de me multiplier, moi. Je me suis rêvée octopode, mais je n'ai que deux bras... et un seul cœur.
Je frise la surpression, la fissure, le démembrement.
Nouvelle école, nouveau boulot, nouveaux projets. Une nouvelle vie, des amis, des résolutions, des choix à faire, des expériences à vivre. Des devoirs, des envies. Tellement de choses à raconter encore, mais plus que jamais aussi, l'envie de ne pas me sentir astreinte, prisonnière, enfermée. Ni ici, ni nulle part. Plutôt que survoler dix mondes, je préfère en explorer cinq. Et puisqu'il faut choisir... je choisis ma jolie liberté bleue.
Au revoir donc, l'agréable récréation internet. Ce petit univers virtuel reste ouvert, bien sûr. Consultable, échangeable. Et, pourquoi pas, un jour... je reviendrai. Peut-être.
En attendant, je vous dis au revoir. C'était vraiment chouette, ces deux années ensemble.
